2) La vie du Christ comme appel à refuser toute compromission
Après la sortie d’Egypte, je voudrais aujourd’hui aborder la vie du Christ comme appel à refuser toute compromission. Pour situer mon propos lire l’intro de mon premier post :
C’est déjà difficile d’accepter, pour certains chrétiens, que le Christ soit mort du fait des autorités religieuses en place. Du fait de leur collusion avec le pouvoir politique de l’époque. Encore plus difficile pour eux d’accepter son refus de toute religion qui enferme, dénature toute relation avec la transcendance qu’il appellera « Père ». Et vraiment, vraiment difficile, qu’il mette au rebut règles, lois commandements, dogmes si ceux-ci ne sont pas vécus dans l’ordre de l’amour fraternel.
Il reprend à son compte ce qui pressentaient les prophètes de l’ancien temps en disant « C’est l’amour que je veux, et non les sacrifices. »
Matthieu illustrera le concret de cette invitation par cette parabole :
“… J’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi!”et fera dire au Christ « je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.”
C’est concret, c’est la religion du frère, en particulier de celui qui est dans l’inhumanité profonde. Continuer la lecture de « Chrétiens et Gilets jaunes 2 »