Savez-vous qu’il y a des aubes ?

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Je viens de terminer un nouveau libre pendant tout le temps où j’ai été absent de ce blog pour causes de santé (cancer pour Yvonne mon épouse, et vertiges et chutes pour moi). Long temps de doutes et d’appréhensions, sur les quels je reviendrai sans doute. Je m’excuse auprès de mes lecteurs de ce long silence.
Si vous désirez acquérir ce livre (325 pages, agrémenté de photos), merci de me le faire savoir en message privé (xavier.puren@gmail.com) avec votre adresse postale . Il coûtera environ 18 ou 19 euro. J’attends de connaître le nombre d’exemplaires à commander avant l’impression pour ne pas faire de surnombre. Votre réponse sans tarder favorisera une édition.
Tous les bénéfices seront reversés à une association d’aide humanitaire auprès des migrants. Les prochains posts sur ce blogs seront des extraits de ce livre. Voyons ensemble rapidement son contenu :

J’ai la joie de vous faire connaître la parution de mon livre « Savez-vous qu’il y a des aubes ? ». Tout à la fois livre de spiritualité et de sagesse, cet ouvrage invite à se laisser bouger et interpeller dans toutes les dimensions de beauté et de vérité qu’offre la région des Alpes de Haute-Provence pour qui veut bien les recevoir. Mais, n’est-ce pas l’invitation de toutes les régions de France et de la Planète pour leurs admirateurs qui se laissent toucher au cœur ? Voici un écrit sur la marche. Marche physique bien sûr, dans les lieux plus ou moins emblématiques ou secrets ; là où mes déplacements multiples m’ont inspiré des réflexions et des commentaires personnels sur mes « découvertes ». Ces dernières peuvent se résumer simplement : Il s’agit d’une affaire de pleine et profonde humanité.

Une description de randonnées n’aurait aucun intérêt si les marches physiques ne s’accompagnaient d’une marche intérieure : « Comment faire autrement : les émotions sensibles et esthétiques d’une marche dans les sublimes paysages de la Haute-Provence se conjuguent avec celles, « spirituelles » qui, tout d’un coup, se découvrent proches des petits bonheurs et des fragilités humaines, dans le réel de nos vies » ….

du côté de la montagne de Lurs

La singularité de ce livre réside dans cette double démarche physique et intérieure. Elle dépasse la simple expérience touristique ou pédestre pour entrer dans un chemin de réflexion qui ouvre à une solidarité fraternelle, pivot de toute humanité. Peu d’ouvrages allient ces deux aspects : celui de randonnées qui ouvrent à l’altérité, et celui d’une invitation à un déplacement à l’intime. Le pays et la vie locale décrits dans son livre procurent à chacun le goût de faire cette même découverte, jusqu’à s’ouvrir aux dimensions de l’univers. L’expérience personnelle de l’auteur s’élargit au-delà d’une narration sur la région pour entrer dans une profonde interpellation : celle qui prend soin de soi, des autres, de la Planète, du Cosmos… Ce n’est pas tant ce qu’il y a à découvrir dans un terroir qui est important, mais d’être d’abord attentif aux effets de ce que le randonneur reçoit par tous les sens dans ses déplacements. En ce sens, tout lecteur de n’importe quel horizon peut se sentir interpellé.

Guy Aurenche (avocat, ancien président du CCFD-terre solidaire et d’Acat) a bien voulu préfacer cet écrit.

La première partie du livre, Au cœur de nos nuits, allons voir les vers luisants, donne une grande part aux interrogations existentielles des hommes confrontés aux bousculements sociétaux actuels. Affaire ancienne, de tous temps, relue ici à la lumière des sages poètes d’il y a 25 siècles et de ceux d’aujourd’hui. Ils nous dévoilent une « porte de sortie » : sortir de soi par la marche physique pour entendre une voix discrète qui invite à ne pas s’installer, se satisfaire de futilités et s’ouvrir à une « transcendance ». Je partage mon expérience et mets mes propres mots dans cette ouverture à plus grand que moi.

champ de lavande à Puimoisson

Le second chapitre, Quand les paysages me visitent : Grappillages d’éternité, décrit des lieux et des marches particulières dans les Alpes de Haute-Provence où je me suis mis à l’écoute de ce qui m’ était donné. A travers une quarantaine de lieux décrits, ce sont autant d’interpellations qui surgissent concrètement, laissant la place à des interrogations existentielles.

Dans la conclusion, Pour que notre joie soit parfaite, je propose une réflexion sur la nécessité de ne pas s’installer et oser des pas intérieurs où une Présence peut se dire. La « Transcendance » se dit avant tout, en l’homme. Pour moi, iln’y a pas d’autres lieux pour entrer dans une espérance et tisser des liens où la joie pourra se dire pour « réparer le tissus déchiré des hommes entre eux ».

Rocher de l’aigle, Châteaufort

En postface, L’Éternité soudain, je livre une réflexion inopinée sur les guerres en Ukraine et en Palestine qui se sont déclenchées à la fin de l’écriture de cet écrit, lorsque j’étais en fauteuil roulant suite à une chute de randonnée. Elle m’ a donné le temps d’affirmer mes convictions et de dire qu’aux marches guerrières on peut substituer des marches pacifiques et solidaires pour le bien-être de tout un chacun.

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