
La liturgie du jeudi 8 juin nous présentait un texte de l’Ancien testament, tiré du livre de Tobie (dans la liturgie catholique, car les Protestants n’ont pas retenu ce livre dans leur bible). L’extrait m’a interpellé. Voila une belle histoire d’amour. Elle se décline entre amis, entre promis et promise, entre mari et femme, entre parents et enfants. Ce ne sont que des extraits, et l’intérêt serait grand de prendre le temps de lire ce court texte en entier. Voici ce qui est monté en moi.
Une lecture superficielle pourrait y voir une belle histoire qui finit bien. A lire de plus près ce texte, des bizarreries surviennent. Je n’en retiendrais qu’une : celle de la fraternité (et de la sororité). Nous retrouvons 5 fois le mot « frère », 3 fois le mot « sœur », 6 fois le mot « fille ». Cette bizarrerie est d’autant plus accentuée que ces mots sont adressés aux uns et aux autres sans tenir compte de la signification réelle du mot. Par exemple, frère pour l’ami ou l’oncle, fille pour l’épouse, sœur pour la fiancée… Toute la structure traditionnelle de la famille ou des relations, avec les rôles spécifiques de chacun, se trouve complètement bousculée.
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