Limpidité d’un firmament d’azur purifié
La Lombarde souffle en vigueur.
Ce froid du Nord qui transperce
nettoie les cieux
et expurge les miasmes des hommes.
Faut-il s’en réjouir ou pleurer ?
Question que porte l’Inhabituel :
Celle de la nature brisée
et des hommes esseulés
de ne pouvoir se mettre
au diapason de l’Univers
et à l’unisson du frère cherchant son frère.
Devant la beauté des monts
je rêve d’une douce et quiète cheminée.
Dans l’âtre se consumeraient
tous les écarts et les folies humaines
pour laisser place aux baumes odorants
de la tendresse et de la bonté.
Comme feu de bois qui exhale son fumet
oui je rêve d’une humanité réconciliée
où il ferait bon et doux d’aimer et de se sentir aimé
et les enfants gambaderaient sans peur et joyeux
vers les cimes aujourd’hui enneigées.
Non, la froide Lombarde n’aura pas le dernier mot
car demain le soleil invitera les hommes à espérer
Ils verront enfin dans la lumière radieuse de l’aube
que tout est possible à qui aiment
pour dégeler les cœurs endurcis
et les ouvrir à l’amitié.
Xavier