Les racines historiques du cléricalisme

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Sur le site internet de l’Eglise de St Merry, paroisse ouverte sur la rue au cœur de Paris, Alain Cabantous s’interroge sur le rapport entre profane et sacré comme l’une des sources essentielles du cléricalisme. Pour lui, « on est immanquablement renvoyé au statut du prêtre issu du XIXè et à sa profonde remise en cause actuelle en raison, mais pas seulement, des découvertes quotidiennes des crimes de pédophilie et d’abus sexuels »….
Son article se termine vers un renvoi d’un interview de Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions,  dans Télérama (7 pages) en novembre dernier. Elle souligne justement que : « L’Église ne peut plus séparer la redéfinition radicale du sacerdoce comme service de la communauté et la reconnaissance pleine et entière de l’égalité des femmes dans tous les dimensions y compris sacramentaire de la vie de l’Église. L’invitation faite aux prêtres d’être proches de leurs ouailles, la place faite à quelques femmes dans les instances de pouvoir et même l’ouverture de l’ordination à quelques hommes mariés ne conjugueront pas le désastre. La question qui est sur la table est celle du sacerdoce de tous les laïcs. Une seule chose est sûre, la révolution sera globale ou elle ne sera pas et elle passe par une refondation complète du régime du pouvoir dans l’institution »

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