
Il est des lieux comme des hommes : soit désolant d’insignifiance, de banalité et de platitude, soit inspirant et invitant à l’intériorité pour peu que l’on sache faire silence et contempler ce que ces lieux et ces hommes donnent.
Le chemin-passage vers cet essentiel de Vie est long.
Apprendre à saisir ce Kairos, ce moment opportun, pour s’ouvrir à l’inentendu et fuir ceux qui peuvent (ce qui peut) nous dévitaliser.
La rando d’hier à été pour moi un de ces temps propice à cette ouverture. Pour ceux qui connaissent le lac d’Allos, il savent de quoi je parle.
Lorsque le paysage se découvre après une petite heure de montée, je suis à chaque fois émerveillé de la beauté du site.