C’était vendredi dernier 17 octobre deux frères en humanité, parmi tant d’autres, nous ont quitté. Vous étiez tous deux, Jean-Jacques et Samuel, enseignants Que pouvez-vous vous raconter ensemble maintenant pour faire entendre et comprendre à ceux qui restent que la Vie, l’Amour et la Paix entre les hommes sont nos véritables destinées ?
Le pape François vient de publier sa deuxième encyclique sous l’égide de St François d’Assise. Je ne ferai pas de commentaires à propos de ce document puisque je viens de commencer sa lecture.
Aux dires des premiers lecteurs ce document se veut accessible à tous, croyants et incroyants. Chacun pourra retrouver un discours empli d’humanité, sans complaisance c’est certain, mais aussi lourd d’espérance et de vision. Le sociologue Alain Caillé qui s’affirme athée se dit « … en harmonie [ avec le texte]. Certes, ce ne sont pas les références philosophiques ou économiques qu’il m’arrive de manier, mais le texte peut se lire hors de la tradition chrétienne. Et le pape utilise un langage plus sociologique ou philosophique qu’ecclésial. «
L’eau se rappelle à notre bon souvenir pour nous inviter à penser à elle comme élément central et déterminant de notre avenir et de notre survie. Pendant que la rivière le Doubs qui a donné son nom au département est complètement asséchée, plus au sud, le Var et la Vésubie n’arrivent plus à contenir le trop plein d’eau qui monte de la Méditerranée et provoque des catastrophes jamais vues dans la région. En cause une seule et même raison : le réchauffement climatique. Plutôt que de s’attaquer à la racine du problème, le gouvernement déclare les villages en catastrophes naturelles et une députée Larem « assiste » (de loin semble-t-il et sans agir) à une nette dégradation de la situation climatique.
Qu’est-ce qui m’arrive ? En découvrant les infos il y a quelques jours j’apprends que Trump à attrapé le coronavirus et je me suis réjouis de la nouvelle. Pas très sympa je reconnais; mais quel bonheur, pendant un instant, de savoir qu’il va peut-être mourir et emporter avec lui toutes les méchancetés, les folies, les bassesses, les coups tordus, les mépris et les suffisances dont il raffole pour avilir et salir ceux et celles qui ne pensent pas comme lui et aussi le monde tant son complexe de supériorité l’a rendu suffisant. Je suppose que de par toute la terre beaucoup de personnes ont du réagir comme moi tant la haine qu’il suscite devient universelle. Une lueur s’est allumée…. et si les cauchemars devenaient des rêves enchantés ?
En écho à mon billet sur le sujet « Faut-il restaurer les églises ? », je poursuis ma réflexion à la suite d’une nouvelle expérience à la chapelle de St Pancrace. je vous donne déjà la réponse à cette question : oui !
Dimanche dernier, journée du patrimoine, nous nous sommes rendus à cette chapelle avec des amis pour écouter le Chœur polyphonique Boulegadis. Ils étaient là pour soutenir le travail de restauration de ce bâtiment qui mérite de l’être ne serait-ce que par sa position au sommet d’une colline qui domine la ville et par sa lente montée pour y accéder. Après un magnifique concert de chants occitans, corses et italiens, digne de véritables professionnels, il y a eu le traditionnel apéritif offert par le comité de restauration. Joie et bonne humeur malgré le peu de monde et la campagne d’affichage pourtant. De quoi parfois faire désespérer ces bénévoles qui s’attèlent depuis des années à la restauration de l’édifice. Il est des lieux et des personnes qui « respirent » l’accueil, la beauté et la bienveillance inconditionnels. Nous étions là et cela suffisait !
Il y a quelques jours, en faisant découvrir à des amis le village de Courbons et sa magnifique vue sur la vallée de la Bléone et le Cousson nous sommes « tombés » sur l’inauguration de fin de travaux de l’église. Curieux, j’ai écouté les traditionnels discours des uns et des autres… mais je n’ai pas entendu celui que j’attendais : celui du curé doyen de Digne qui a pieusement fait de la figuration. Etrange, dans le pays de la laïcité, de voir la mainmise du politique sur ces bâtiments qui deviennent essentiellement et de plus en plus culturels et patrimoniaux. et C’est bien ! Les journaux du lendemain relatent la présence des acteurs économiques et politiques locaux mais ne nomment pas celle du curé. Exit le cultuel et la dimension spirituelle de ce lieu. En cette période de Covid où tout le monde s’affiche masqué à cette cérémonie en extérieur, le culturel (qui ne manque pas d’r) a pris le pas sur le cultuel qui lui agonise par manque d’air (de Souffle ?) dans sa bien-pensance étouffante et ses rites d’un autre âge. La chorale, devant l’église en pleine montagne, a vaillamment chanté « La mer » (si, si !) « Que c’est beau la vie », « Aux Champs-Elysées » et autres fadaises sans chercher à personnaliser l’événement… Pour l’occasion, je m’attendais un peu à un chant religieux traditionnel occitan dans ce pays si fier de sa langue… mais non, rien.
A longueur de journée les médias (journaux, télé, réseaux sociaux, discussions familiales et de voisinage…) relaient en boucle les désespérantes et stériles commentaires au sujet du Covid. Même si j’ai « coupé le son », je m’interroge sur la propension des scientifiques « qui « conseillent » et celle encore plus grande des politiques qui « décident » à investir ainsi l’espace public.
Nous sommes dans la manipulation la plus complète avec ces overdoses de fausses infos qui vont à l’encontre du bon sens. Plus ça parle plus je détecte des mensonges au cœur des incohérences des décideurs. Il nous faut aller au-delà du discours ressassé pour tenter de dévoiler ce qui se cache derrière les propos des gouvernants qui semble-t-il, n’ont rien à dire et n’ont plus rien à faire d’autre que de gérer « la crise ». Quelle ardeur de leur part pour faire passer leur discours.
L’ami Gérard avec qui je randonne dans notre association locale vient de publier un livre intitulé « Les politiques publiques en France : de la faillite à l’espérance » avec, pour sous-titre, « Mesures de justice sociale et d’efficacité économique ». Les randos sont souvent propices aux partages en vérité de ce qui fait nos convictions !
Parmi les sujets cruciaux qui sont passés sous silence dans le tohu-bohu médiatico-politique que je dénonçais dans le post précédent (les mougeons), il en est un dont je n’ai pas su l’existence et qu’un drame vient de mettre sous les feux de la rampe des « actualités ». Je vous partage ce que j’ai trouvé sur le site « A l’encontre »qui résume bien la situation du « camp de concentration » de Moria … en Europe :
Un vrai bonheur de voir la joie de ma petite fille sur Skype et celui des petites voisines regagner le chemin de l’école pour enfin retrouver les copains et les copines. Comme une invitation pour les adultes à prendre ce même chemin de joie simple, jamais acquise, mais toujours donnée. Rentrée « scolaire » pour ces « grands » aussi, pour apprendre, dans une écoute fine, à recevoir ce qui parle à l’intime ? Car les vents contraires ne manquent pas pour tenter de les installer dans la désolation, le découragement ou la peur (surtout la peur)… et dans la fatigue qui leur tombe dessus avant même d’avoir entamé l’année ! Mais il est parmi eux des hommes et des femmes qui sont comme des poteaux indicateurs dans ce monde déboussolé.