Je lisais, il y a peu, qu’il faudrait sans doute attendre 130 ans pour que les droits des femmes soient à peu près effectifs ! Il faut dire que le patriarcat et le machisme veulent garder leur pré carré. Ce qui se passe avec les talibans en Afghanistan et dans certains pays islamiques , avec les mâles violents et alcooliques en Amérique latine, les beaufs en Europe, ne favorise pas son avancée. En plus, les lourdeurs religieuses, comme dans l’Église catholique n’aident pas à l’ expansion égalitaire de leur situation …entre autres raisons…
Le site Garrigues et sentiers publie un article de Michel Bouvard intitulé « le cléricalisme sera-t-il le fossoyeurs du catholicisme ? » Il invite ses lecteurs à réagir à cette interpellation. Voici ma réflexion élaborée à partir d’un extrait de mon livre « Jours sombres en Église ».
Nous voici en entrée de carême et ce temps me met mal à l’aise. Non pour ce qu‘il préconise : c’est toujours une bénédiction de suivre les propositions du Christ de prière, d’abstinence et d’aumône qui me permettent d’avancer dans ma vie d’homme et de croyant. Ce qui me dérange, c’est l’occasion qui est donnée à certains prêtres et prélats d’utiliser de manière pernicieuse, ce moment de retour sur soi, vers Dieu et vers les autres, pour surfer sur une morale inconvenante et puérile, sur des images d’un dieu insupportable, sur une infantilisation des croyants, sur des menaces à peine voilées de l’enfer, de la culpabilité et j’en passe. Ce n’est pas le cas de tous heureusement, Mais force est de constater que beaucoup « joue au prêtre » nimbé d’un pouvoir sacré qui les autorise à préconiser une religion de peur plus qu’une attitude d’amour et de confiance. Voilà donc un « lieu » où certains s’en donnent à cœur joie : quel moment de choix pour avoir pouvoir sur un peuple de croyants dociles, se satisfaisant de l’autorité d’une parole extérieure dite sacrée ! Encore, si ce n’était que dans le cadre de l’institution, mais Ils envoient leurs ouailles dans des processions traditionnelles, voire folkloriques, dans les rues de certaines villes pour « montrer qu’on existe », que « la chrétienté n’est pas morte » …persuadés qu’ils sont d’être envoyés « comme des brebis au milieu des loups ». A l’heure d’abus multiples, la discrétion et le profil bas seraient plus de mise !
Le site « Dieu maintenant », ayant pris connaissance de l’existence de mon livre (1) en a fait une recension un peu particulière en commentant des lignes de la partie centrale de l’ouvrage. « L’auteur raconte ce qui l’a poussé à vivre sa foi à l’écart de toute structure institutionnelle. Nous en extrayons l’épisode central qui se cristallise autour du licenciement d’un laïc animateur en pastoral, dans ce qui fut la paroisse où Xavier s’était engagé. Cette histoire ne rejoint-elle pas l’expérience faite par bien d’autres croyants aujourd’hui ? » Avec l’autorisation du webmaster, je reproduis ci-après son long compte rendu et l’en remercie.
Je reproduis ici un interview de Mikael Zemmour (à ne pas confondre avec le politicien d’extrême droite ) paru dans la revue « Etudes » de février 2023. Monsieur Zemmour est maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et codirecteur de l’axe « Politiques socio-fiscales » du LIEPP. Ses recherches portent sur l’économie politique du financement de l’État social. Ses propos sont recueillis par Nathalie SARTHOU-LAJUS. L’article est introduit ainsi : Comme en 2010, le projet de réforme des retraites annoncé pour l’année 2023 prévoit un report de l’âge d’ouverture des droits et un allongement de la durée de cotisation. Il s’agirait de travailler plus pour « sauver nos pensions ». Dans quelle mesure le système de retraite actuel est-il réellement en danger ? Entre-t-on dans un nouvel âge de la réforme des retraites, visant la réduction de leur durée et du niveau moyen des pensions ?Les images ne sont ps de la revue Etudes mais miennes pour faciliter la lecture
Le système des retraites par répartition, qui est un des piliers de la solidarité en France, est-il encore suffisamment robuste ou traverse-t-il une période compliquée ?
C’était en mars 2020, en plein Covid que j’avais écrit cet article sur ma perception de la prière. Il revient à moi par l’intermédiaire d’une amie qui, face à ma difficulté de partager ma foi avec d’autres, me demandait « Est-ce que tu lui demandes ? » Question qui me dérange car la réponse suppose la possibilité qui peut intervenir dans la vie des hommes … du moins de certains !! Cet article qui suit a été écrit lors de la Covid et face à l’insistance déplacée de prières de clercs implorant Dieu d’éloigner le virus… Le voici, toujours d’actualité me semble-t-il…La dégradation de la terre, la haine et les divisions dans nos paysages politiques et religieux nous invitentencore et toujours à clarifier nos attitudes priantes.
Comme dans tous les époques de malheurs, depuis la nuit des temps, l’homme ressent le besoin de se confier à une divinité ou une transcendance qui pourrait le protéger. Comme aujourd’hui face à la pandémie du Covid-19. Il y a en lui comme un sursaut, un réveil pour se confier à plus grand que lui quand quelque chose le dépasse ou quand il n’a plus la mainmise sur les événements.
La semaine de l’unité des chrétiens se termine. Je vous propose un nouvel extrait de mon livre « Jours sombres en Église » tiré de son troisième chapitre. Je le choisis car il y est question d’unité. Si ce chapitre concerne l’unité des catholiques dans leur Église (puisque le thème du livre la concerne essentiellement), il est évident qu’elle déborde le cadre de cette Institution ecclésiale, voire, pour moi , les religions, pour rejoindre tous les hommes et les femmes de ce temps, croyants ou non. Ce chapitre fait partie d’une vingtaine de propositions que je fais pour tenter de changer les méthodes ecclésiales qui enferment et ouvrir les esprits à une autre forme de vie communautaire pour se recevoir comme membres d’un même Corps. Mais, faut-il garder cette orientations en institution ou s’ouvrir, au nom de notre foi, à toute l’humanité ?
Le site de St Merry-hors-les-murs propose à ceux et celles qui veulent s’y abonner (Abonnement gratuit à la lettre d’infode St Merry ici ) des articles très intéressants. St Merry est cette église près du Centre Beaubourg à Paris qui a été fermée violemment par Mgr Aupetit peu avant la démission de celui-ci. J’en parlais dans un article lors de la parution de mon livre « Jours sombres en Église » début décembre 2022 Dans sa dernière lettre régulière, Michel Bouvard écrivait l’article suivant :
« Le Christ est venu annoncer la bonne nouvelle, le diable en a fait une religion. »[1]
L’homme le plus riche du monde, Warren Buffett, révélait en 2008 une vérité inconvenante. « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner». Il était soutenu dans son propos par les études de la Banque des règlements internationaux (BRI), du Fonds monétaire international (FMI) ou de la Commission européenne, qui reconnaissent que la part des profits, ou du capital, dans le partage de la richesse collective s’est singulièrement accrue, dans tous les pays occidentaux, depuis les années 1980, au détriment des revenus du travail.
« Nous vivons une période de crise source d’énormes souffrances pour la majeure partie de l’humanité. Elle génère des fortunes colossales pour une poignée de personnes. « Les inégalités économiques ont atteint des niveaux extrêmes et dangereux », écrit l’organisation internationale Oxfam dans son rapport annuel sur les inégalités. Portées par la flambée des cours de Bourse, les grandes fortunes se sont envolées au cours des dix dernières années.
Je vous propose un nouvel extrait de mon livre « Jours sombres en Église » tiré du chapitre 2, intitulé « Dieu est un Dieu qui surprend » , à la page 98
« L’évêque du diocèse a écrit un catéchisme intitulé « Le catéchisme expliqué ». Pour lui, dit-il c’est « un ouvrage de référence, très fouillé, plutôt destiné à ceux qui, dans l’Église, doivent enseigner la foi ». Oui, parce que, pour lui, apparemment, la foi s’enseigne et ne se reçoit pas. Comme si la foi s’apprenait comme dans les livres d’école. Pour lui, la foi est de l’ordre d’un savoir et non d’une expérience personnelle et communautaire. Comment donc ces « enseignants » s’y prennent-ils pour aider les jeunes à entrer en relation avec Dieu ? Au delà des manières d’apprendre à bien faire des génuflexions ? Comment, par leur vie et leur témoignage, leur donnent-ils le « goût de Dieu » ? Je n’ai pas lu ce catéchisme expliqué. Et, pour tout dire, je n’en ai guère envie. Je ne peux donc en faire de commentaire.
Je marche un peu sur des œufs pour écrire ma perception du débat sur la réforme des retraites qui s’instaure. Sans compétences aucune, si ce n’est celle d’un citoyen lambda, j’ose toutefois ma parole.
Faut-il se mettre en retrait ? Faut-il rester extérieur et donc spectateur de ce qui se passe, sans s’impliquer du fait que je suis déjà en retraite et que la problématique ne me concerne pas directement ? Ne serait-ce pas alors tomber justement dans le projet gouvernemental d’individualiser ces enjeux de solidarité et préconiser l’individualisme et le sauve-qui-peut pour chacun ?