C’est avec un peu de tristesse que je vais prendre mes distances avec ce blog. En effet des problèmes de fatigues visuelles m’obligent à prendre du recul avec les écrans d’ordinateur. Rien de bien grave mais du repos pour mes yeux me fera du bien, dixit l’ophtalmo. J’ai arrêté Facebook (et cela m’a fait prendre conscience de la perte de temps que ça occasionnait !) il y a quelques semaines, mais ce n’est pas suffisant.
J’ai eu du plaisir, énormément de plaisir, à proposer des articles (plus de 160 !) pendant ces trois dernières années. Un peu de tout, des coups de cœur, des coups de gueule, des étonnements des interrogations, des interpellations, …
« Où se tenir ? »
Hier, lors d’une visioconférence avec quelques amis, nous partagions nos questionnements en ces périodes de confinement qui nous sortent de l’ordinaire de nos vies. Certains ont pu exprimé leur solitude. Non pas celle liée aux contraintes dues au Covid aussi réelles soient-elles : Plus d’activités associatives, relations familiales concrètes inexistantes du fait de l’éloignement, plus de repas joyeux ou de retrouvailles amicales. …Tout cela est bien vrai… Mais nous ne nous retrouvions pas pour partager ces banalités, bien que douloureuses pour certains.
Non, la solitude dont il était question entre nous portait sur quelque choses de bien plus profond, plus existentiel, celle inhérente à chacune de nos vies, que nous soyons avec d’autres ou en couple ou en bonne relation de voisinage.
La Vérité rend libre
Certains m’en voudront de publier cet article et de vouloir remuer, disons le mot crûment, la merde. Mais c’est nécessaire !
En Irlande 9 000 enfants sont morts entre 1920 et 1998 dans d’anciennes maisons pour mères célibataires tenues par des religieuses catholiques selon une commission d’enquête publiée le 10 janvier dernier qui a été déclenchée par la découverte d’un charnier sur l’ancien site d’un hospice.
Après 5 ans de recherches et d’investigations voici un rapport au contenu qui fait frémir de honte et de dégout …
La Démocratie en péril
Chacun a pu assister au désastreux spectacle de l’envahissement du Capitole au Etats Unis. Trois choses m’inquiètent :
– la Démocratie est de plus en plus bafouée et nous constatons son extrême fragilité dans des pays du monde de plus en plus.
– la seconde c’est le soutien de religieux chrétiens dans ce qui faut bien nommer la haine et la division. Avec une certaine forme de complaisance pour les racistes, les suprématistes blancs, l’antisémitisme, l’homophobie. Ce sont des nazis et des fascistes qui naviguent sans état d’âme.
– La troisième c’est la mise à nu des Gafam : on savait, maintenant c’est officiel : Elles sont devenues tellement puissantes qu’elles peuvent désormais techniquement « empêcher » n’importe qui de s’exprimer ou tout simplement d’avoir une existence sur la toile, même le président des Etats-Unis. Qui a dit que les politiques avaient encore la main face aux lobbys financiers et médiatiques ?
Qu’est ce qui relie ces trois faces sombres : Perte de démocratie, fascisme religieux et profits honteux d’élites au détriments de la population ?
Se faire vacciner ou pas ?
Le vaccin qui se profile réjouit ou fâche selon qu’on se situe pour ou contre. Les arguments des uns et des autres me semblent sensés… avec le même refrain face à « l’adversaire » : « si tout le monde faisait pareil… »
En gros, et pour faire simple : pour les pour : pour se protéger et arrêter la pandémie; pour les autres, contre : pas assez de recul pour un vaccin qui n’en n’est pas un mais relève d’une thérapie génique qui n’a pas fait ses preuves. C’est une première dans l’histoire de l’humanité.
Je ne veux pas ici prendre de position et jeter de l’huile sur le feu des rancœurs, des animosités ou des diktats.
mon propos est ailleurs : dans les deux cas, l’accent est souvent mis sur une démarche individuelle … pour se protéger personnellement. Ici encore je comprends le souhait de chacun. Les injonctions gouvernementales concernant le confinement allaient en ce sens : se protéger soi pour protéger les autres, surtout les plus démunis. Mais force est de constater que la majorité de la population entendait « se protéger soi » et occultait presque complètement le « protéger les autres ». Comment garder raison et prendre une distance réfléchie sur ce qui se passe ? Car tout devient confus, brouillé, incohérent…
Humanisme et religions
j’ai apprécié cet enseignement de John Martin sur la nécessité de nous ouvrir à une conscience universelle loin des ghettos religieux ou laïques. A méditer, pour un même combat ….
« … Le monde est divisé entre de nombreuses religions et spiritualités non religieuses : hindouisme, christianisme, Islam, bouddhisme, jainisme, sikhisme, taoïsme, shintoïsme, sécularisme ,athéisme, communisme, les religions indigènes, les religions naturelles etc…. Les « ismes » créent une conscience collective avec des étiquettes collectives, avec leurs démarcations collectives. Quand il y a une frontière il y a potentiellement conflit et guerres. Quand il y a une frontière, il y a besoin de protéger sa frontière et une possible ambition d’élargir sa frontière. Quand il y a le besoin de protéger sa frontière et une possible ambition de l’élargir, il y a une violence inhérente. Avec cette violence inhérente il n’est pas possible d’avoir une paix permanente dans le monde. Nous pouvons avoir une trêve temporaire avec l’idée de tolérance et de coexistence, mais pas de solution ni de paix permanentes possibles. À tout moment un conflit peut surgir, la violence peut éclater. Même un petit événement peut dégénérer en problème mondial…. »
Continuer la lecture de « Humanisme et religions »« Soyez heureux ! »
« Soyez heureux ! » Belle invitation par les temps qui courent ! mais comment ? Voici une « recette » qui nous invite, simplement, concrètement à persévérer sur la voie du bonheur …. « car la vie est un spectacle à ne pas manquer ! »
C’est un message faussement attribuer au Pape François mais « l’enseignement » reste valable et c’est une belle invitation à marcher en ce sens…
« Vous pouvez être anxieux et parfois irrité, mais n’oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise du monde. Vous seul pouvez l’empêcher de décliner. Nombreux sont ceux qui vous apprécient, vous admirent et vous aiment.
Et tu ne sais pas mais il y a des gens pour qui tu es spécial.
Je voudrais que vous vous souveniez qu’être heureux, ce n’est pas avoir un ciel sans tempête, marcher sans accident, travailler sans fatigue, des relations personnelles sans déceptions. Être heureux, c’est trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans la boîte de la peur, l’amour dans les désaccords.
Les pierres de Plouhinec
Voici un joli conte du pays de mon enfance. Face à l’ile de Groix, Plouhinec, au chaud entre la rade du Blavet à Lorient et la rivière d’Etel, jouit d’un climat ensoleillé. Côté mer c’était la zone des marins pécheurs et des maraichers et coté terre et bois des cultivateurs et des paysans. Entre les deux, le bourg avec sa monumentale église à l’ombre de laquelle j’ai grandi.
Des légendes peuplaient cette enfance. En voici une à propos de menhirs qui poussent sur la commune comme les carottes des maraichers dans les dune de sable; sous ces pierres était caché un fabuleux trésor qui s’offrait au tout-venant tous les cent ans : lorsque les « pierres debout » allaient s’abreuver à la Ria la nuit de Noël.
Il fallait être rapide pour l’accaparer. Nul y réussissait même les allemands pendant l’occupation qui n’hésitèrent pas à dynamiter les pierres (avec doigté et délicatesse on s’en doute) pour récupérer les pierres précieuses, bijoux et or. Ils avaient pris la légende pour argent comptant !
jusqu’à cette nuit où Bernez, amoureux de Rozenn « amoureux comme les Anglais sont damnés, je veux dire sans rémission » …
Heureuse et joyeuse année 2021
J’ai conscience du côté provocateur de ces vœux par les temps qui courent. Et pourtant Dieu sait si nous avons soif de vœux significatifs !
A l’aube de cette nouvelle année je m’interroge sur ce dont elle va avoir le plus besoin…
Les raisons montent vite à l’esprit. Celles de toujours, inlassablement remises sur l’ouvrage : la paix, la justice, la fraternité, la santé, la sobriété … et tout ce qui nous a en partie manqué en 2020 : la confiance, l’espérance, la solidarité, la foi en l’homme, en sa capacité de dialoguer …comme des leitmotivs qui disent depuis des siècles la même soif des hommes au fond de leur cœur.
Comment cela peut-il advenir sans que chacun ne fasse sa part ? Tous les souhaits seront inutiles s’il ne met pas la main à la pâte.
Heureux Noël !
Huit siècles environ avant J.C, un certain Isaïe proclamait une conviction : « Le Peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière… »
C’est un peu notre aspiration aujourd’hui. Dans notre Monde il faut vraiment écarquiller les yeux pour voir une lumière dans les ténèbres qui nous entourent et discerner vers où on marche ! Les épreuves ne manquent pas : dans notre société, dans nos lieux de travail, les hôpitaux, dans les familles en souffrance, en deuil ou en détresse, chez les individus angoissés, vis-à-vis d’un avenir anxiogène et incertain …
Non, à première vue, nous ne voyons rien venir ! Nos yeux sont embués par le chagrin, la colère ou la peur.
Une nouvelle fois, Noël nous invite à déblayer les gravats qui s’amoncellent dans nos regards pour nous redonner une lueur, une étincelle d’espoir.