
Lors d’une semaine de jeûne récente à laquelle j’ai participé à Sénanque, l’animation spirituelle était assurée par un prêtre très respectueux des appartenances ou non-appartenance religieuses de chacun. La démarche de foi ou de recherche spirituelle dépasse le côté institutionnel ou religieux; ce prêtre a su, avec tact et compétence, accompagner les » 28 pèlerins » que nous étions sur un chemin singulier pour chacun.
Mon propos toutefois ne se situe pas là.
Lors d’un partage, j’ai tiqué quand il nous a suggéré que l’un des lieu de présence du Christ se situe dans la personne du prêtre. « Pas ajusté et pas tout à fait vrai » me suis-je tout de suite dit ; sans pour autant pouvoir argumenter plus loin en moi; le malaise était là et d’autant plus présent que le débat sur le cléricalisme aujourd’hui dans l’Eglise catholique bat son plein. Et je pressentais que cette affirmation était un aspect (assez subtil, il faut le dire), de cette approche cléricale, dans toute sa splendeur.
Ayant pris le temps de me poser, voici quelques unes de mes réflexions concernant ma perception sur cet état sacerdotal . Elle n’engage que moi, qui suis un peu en marge ou sur les parvis…