Les politiques publiques en France : de la faillite à l’espérance

rando aux Mées

L’ami Gérard avec qui je randonne dans notre association locale vient de publier un livre intitulé « Les politiques publiques en France : de la faillite à l’espérance  » avec, pour sous-titre, « Mesures de justice sociale et d’efficacité économique ».
Les randos sont souvent propices aux partages en vérité de ce qui fait nos convictions !

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Moria

Parmi les sujets cruciaux qui sont passés sous silence dans le tohu-bohu médiatico-politique que je dénonçais dans le post précédent (les mougeons), il en est un dont je n’ai pas su l’existence et qu’un drame vient de mettre sous les feux de la rampe des « actualités ».
Je vous partage ce que j’ai trouvé sur le site « A l’encontre » qui résume bien la situation du « camp de concentration » de Moria … en Europe :

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Expulsions de Paysans Sans Terre

J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer, lors d’une visite à mon fils au Brésil il y a quelques années, le mouvement des paysans sans terre pendant quelques jours.
Je vous en parlais ici encore en Janvier dans un nouvel article
Face à l’urgence d’une expulsion illégale de 450 familles, je viens solliciter votre signature par l’envoi d’un mail dont vous trouverez les coordonnées dans le lien ci dessous ainsi que le texte l’accompagnant. Il n’est peut-être pas trop tard pour rétablir la situation.
https://mouvementsansterre.wordpress.com/2018/11/06/nous-appelons-a-la-solidarite-avec-les-paysans-sans-terre-du-bresil-une-mafia-locale-du-regime-bolsonaro-menace-dexpulser-450-familles-qui-vivent-depuis-20-ans-dans-une-region-du-minas-gerais/

Ce lien suivant vous donnera les raisons de cet appel : il s’agit d’actions de la police militaire qui incendie et expulse le Quilombo Campo Grande en pleine épidémie du Covid.
https://mouvementsansterre.wordpress.com/2020/08/17/au-bresil-la-police-militaire-incendie-et-expulse-le-quilombo-campo-grande-en-pleine-epidemie/

« On sait que l’orientation fasciste du projet élu pour gouverner le Brésil intensifiera l’utilisation de chaque appareil de l’Etat pour criminaliser et discriminer le peuple sans terres ainsi que dans les communautés urbaines ». 
« C’est la toute dernière trouvaille du gouverneur Zema pour la population du Minas Gerais. Un projet de violence et de mort plaçant les intérêts de la bourgeoisie au-dessus de tout. « 

J’ai conscience que cette démarche peut vous importuner.
Restez libre d’y donner suite ou pas.

Je vous remercie de votre solidarité et de faire suivre ce message.

bel fin d’été à vous!

La Réunion semaine 2

St Leu

Deuxiéme semaine à La Réunion. Que semblent loin les gesticulations nationales et internationales : on peut comprendre le peu d’intérêt manifesté par les réunionnais face à effervescence médiatique et politique du monde.
J’essaie d’y être attentif : quelques réflexions sur des événements qui m’ont interpellés, en particulier celui de la Pma qui revient sur le devant de la scène : n’en fait-on pas trop de part et d’autres ? Il faut pourtant mettre des garde-fous… Jusqu’où ?

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Violences institutionnelles et autres joyeusetées

PARIS – 2 JUIN 2020 : rassemblement comité adama devant TGI Paris. – NnoMan

« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’Hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »


Jamais cette réflexion d’Helder Camara n’a semblé aussi pertinente qu’aujourd’hui. Nous voyons la violence institutionnelle aux Etats-Unis où un président raciste envoie l’armée pour mater son propre peuple. En France, les pouvoirs publics restent sourds aux appels des plus pauvres depuis des mois (gilets jeunes) et aux réclamations des exploités (soignants dans les hôpitaux par exemple que l’on remercie avec des merdailles après tant d’abnégation de leur part). Ils répondent à tous ceux-là par des répressions policières, jamais vues jusqu’ici, avec une militarisation d’armes et de moyens (vidéos, drones…) de plus en plus sophistiquées.

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Le « Stop » de Besarab Nicolescu

Voici un propos de Besarab Nicolescu qui me parle. C’est un physicien franco roumain spécialisé en physique quantique, ancien chercheur au CNRS. Nous voici à la croisée des chemins : vivre ou mourir. Quel sera le choix des humains, en particulier des décideurs de tous poils ?
(Titres et images sont du blog )

« Tout se passe comme si un ordre « STOP ! » avait été donné sur le plan planétaire. Bien entendu, ce n’est pas cette entité sommaire et sans conscience de l’infiniment petit, le coronavirus, qui a donné cet ordre. Cet ordre semble émaner du mouvement cosmique lui-même perturbé par le rêve fou de l’être humain de dominer et manipuler la Nature. Tout s’est arrêté soudainement pour la moitié des pays du monde. Cette immobilité n’a pas manqué de nous révéler toutes les failles de la mondialisation centrée sur le profit et l’argent. Mais lesquels, parmi les politiciens et les dirigeants du monde, seront ceux qui auront les yeux pour voir ? Nous sommes plongés dans l’aveuglement des ténèbres de nos habitudes de pensée et des idéologies du progrès, en décalage total avec la réalité.

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Lettre à Diognète

Il est fait souvent référence ces derniers temps à la « lettre à Diognète » sur les réseaux sociaux, en particulier religieux ou apparentés. La polémique soulevée par certains évêques français en opposition au gouvernement pour ouvrir les lieux de culte le plus tôt possible a ravivé les difficultés de relations pour certains concernant la liberté de culte au sein d’un état laïc.
Un programme dans cette lettre est décliné pour décrire un chrétien dans la cité :
Il ne se distingue pas parle langage ou les coutumes.
Il obéit aux lois de l’Etat et aux devoirs du citoyens ordinaires.
Il est l’âme du monde et le fait vivre.
Il aime ceux qui le détestent.

On comprend donc combien ce document est d’actualité face aux désirs de certains clercs et croyants de se singulariser et dire leurs différences. Cette « piqûre de rappel » avec ce texte mérite l’attention de ceux et celles des croyants qui voudraient se situer « hors du monde ».
Ce vieux manuscrit des années 190-200 a été écrit sans doute à Alexandrie. On ne connait pas l’auteur.
C’est un certain Thomas d’Arezzo en 1436, qui le découvre parmi des papiers d’emballage dans une poissonnerie de Constantinople. Il s’empresse d’acheter ce document qui n’est autre que la copie du texte original qui avait disparu…
voici quelques extraits (le document entier peut être lu ici)
:

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Le Masque

Depuis l’aube des temps les relations entre les hommes se sont faites en face à face, de visage à visage, de regard à regard, de personne à personne.
Avec  l’apparition du masque dans l’Antiquité quelque chose d’essentiel de l’individu devient caché. Il avait pour objet de « prendre » la physionomie et les expressions d’un tiers pour mieux reproduire des types de personnalité dans les comédies ou les tragédies théâtrales anciennes .
Le masque cache, déguise, trompe.

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Tous des hommes

Ce qui me frappe pendant ce temps de pandémies, sans vouloir bien sûr généraliser, c’est l’existence franche de deux groupes : les pros et les antis… quelque soit le sujet.
Nous les retrouvons à la fois dans le société et dans les religions.
Le clivage est net et ne fait appel à aucune tolérance.
Dans la société, le confinement ou pas, sa levée,  l’hexachlorodine ou non, l’accès aux plages, la reprise scolaire, tout devient sujet à avis péremptoire et souvent définitif.
Il y a ceux  qui voient une occasion inespérée de remettre, autant que faire se peut, les pendules à l’heure en ce qui concerne un renouveau écologique planétaire et ceux qui veulent retrouver rapidement  l’économie d’avant, comme si rien ne s’était passé.
Solidarité contre égoïsme.

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